Les sobres boîtes de grès roux qui ont fait connaître de Karima Duchamp n’étaient-elles pas des constructions dont tous les pans étaient décorés, comme des maisons dont les murs raconteraient une histoire ?
La technique mise au point dès ses débuts lui permet de jouer de la plaque céramique comme d’un mur décrépi sur lequel apparaissent les traces fantomatiques d’une fresque. L’accumulation de couches d’engobes suscite pulvérulences, fêlures et soulèvements qui accentuent la dimension minérale de sa matière.
La régularité de ses premières boîtes a laissé place, peu à peu, à de nouvelles formes, plus complexes, plus vivantes. Désormais, l’artiste garde visibles les traces de fabrication, qui accentuent l’humanité de ses pièces.
De son décor émane une étrangeté qui joue de l’attraction/répulsion tant les personnages, sujet central de son travail, semblent isolés dans un monde en perdition.
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