Camille Schpilberg interroge l’espace et le volume à travers une gamme restreinte d’outils qui sont l’essence de son langage céramique : la porcelaine blanche, travaillée à la plaque ; la sobriété de l’émail satiné ; la visibilité des “coutures” entre les plaques grâce à la barbotine colorée de vert ; une construction de formes à partir d’éléments géométriques.
Dans la continuité de son travail , son travail emprunte actuellement de nouvelles voies en associant le grès à la porcelaine. La matérialité de ce grès, coloré, donne du poids à ses dernières pièces.
Les parallélépipèdes suggèrent des architectures modernes, leur horizontalité marquée, leurs formes ramenées à l’essentiel, sans fioritures. Le grès nu de Camille Schpilberg, dont les joints évoquent volontairement une empreinte de coffrage, est un clin d’oeil au béton de ces constructions, comme au travail du sculpteur Eduardo Chillida.
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