La femme est au coeur de l’inspiration de Nina : elle offre ses rondeurs à la douceur des sphères de l’artiste, et les lignes de son corps à son trait vif.
Nina n’est pas à proprement parler céramiste. Pourtant, dans son travail, sa maîtrise technique de la faïence lui permet d’associer – avec l’évidence du talent – la ligne et le volume.
Nina se limite au dessin noir, relevé parfois d’une touche d’or ou de blanc mat. Gravé dans la terre blanche, patiné d’oxydes métalliques, il devient fresque sans début ni fin, rythmée et envoûtante. Ses sculptures mêlent humour et séduction, élégance et sensualité, pour créer un art où se croisent des effluves de culture orientale – ses origines arméniennes -, quelques échos des anciens vases grecs à figure rouge et comme un rappel du trait talentueux d’Ingres ou de Matisse…