Dès ses débuts, Agathe Larpent s’est, avec une rare détermination, tournée vers la sculpture.
Des “Murs mire” de l’aire d’autoroute de la Repotte en 1990 aux fragiles livrets de porcelaine qui s’égrènent au fil de sa carrière, en passant par les imposants et mystérieux creusets, la même ligne la guide, mariant séduction primitive de la motte de terre et scintillements raffinés de l’émail.
Habité de reflets chatoyants, évoquant la fluidité de l’eau ou la chaleur du feu, son émail est sa marque de fabrique, sa signature. On y plonge, on s’y perd, on y rêve, comme dans ses “Pavés flottants” conçus dans un grès sombre. La terre et le ciel, la roche et la voûte céleste s’y rencontrent sous nos yeux.
La nature – roches, cailloux, cours d’eau, pluie, glace… – et le sacré – rouge sang – sont liées dans ses oeuvres, des oeuvres habitées d’une dualité omniprésente, du fluctuant à l’inébranlable, des astres à la croûte terrestre, du lointain au plus proche.
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